Trois questions à… Patrick Duval

Une marge de progression pour Terre Sainte au deuxième tour? Elle est toute trouvée: « On a pris autant de buts au 1er tour, 29, que durant toute la saison dernière », constate Patrick Duval, l’entraîneur des joueurs de La Côte, 6e de 1re ligue Classic. Il faudra donc mettre l’accent sur la défense. Au rayon des transferts, l’entraîneur français annonce le retour de Gary Pardo (Gland), ainsi que le départ de Benoît Bryand, qui part travailler quelques mois en Asie. « Et Grégory Whibley s’est blessé. Je perds deux latéraux d’un coup », peste l’entraîneur de l’USTS. Julien Roch passe donc de la II (2e ligue) à la I pour ce deuxième tour. Terre Sainte peut-il refaire le coup de l’an dernier et aller chercher les finales à la surprise générale?

Patrick Duval, comment se passe cette préparation?

Très bien! On a officiellement débuté lundi, il y a trois jours. Pour moi, cinq semaines suffisent amplement, c’est ma méthode depuis des années et je ne vais pas en changer. Nous sommes sans doute les derniers à reprendre, mais ça me va très bien, d’autant que la pause estivale a été très courte pour nous, du fait de notre participation aux finales de promotion la saison dernière. Si les matches amicaux ne sont pas renvoyés, on sera largement dans les temps. On s’est vus un peu en salle pour des entraînements facultatifs assez bien suivis, mais nous n’avons fait que des 4 contre 4, des tournois, ce genre de choses… Commencer plus tard nous permet aussi d’avoir plus de fraîcheur vers Pâques ou en fin de championnat. Les autres équipes ont tout d’un coup une baisse physique, des résultats mitigés qui entraînent une lassitude. Avoir fait une longue coupure nous permet de revenir avec une grosse envie. J’ai bien aimé l’attitude des gars lundi, ils sont motivés, et on va bien se préparer.

D’autant que vous avez un statut à défendre! Vous êtes la meilleure équipe vaudoise de 1re ligue Classic sur ce premier tout. La 4e équipe du canton, toutes ligues confondues, même. Une fierté?

Oui, clairement. Il s’agit de ma septième saison ici, et on a toujours été « dans la gagne », sauf l’année de notre relégation en 2e ligue inter. On a fait une dernière saison exceptionnelle, et on est dans la continuité, même si le début a été difficile. Les joueurs se sont peut-être vus un peu trop beaux… On avait essayé de les avertir, nous, le staff, mais c’est humain. On a alterné le très bon avec le bon, le mauvais et le très mauvais parfois. Le deuxième tour sera conditionné par notre départ. On reçoit Yverdon le 9 mars et on va à Naters ensuite. Si on négocie bien ces deux matches, on pourra se rapprocher des tout meilleurs. Sinon, il faudra aussi faire attention à ce qui se passe derrière. Tout peut aller très vite.

Le départ de Jonathan Lopez a-t-il été compensé par l’arrivée d’Huseyin Aydogdu en provenance de Collex-Bossy?

Il s’agit du même style de joueurs. Ils sont tous deux grands et longilignes. Notre avantage ici à Terre Sainte, c’est la stabilité. En plus d’être entraîneur, je m’occupe aussi de quasiment tout le recrutement de la 1re équipe. Et bien sûr que j’aimerais attirer un ou deux cadors, mais c’est très compliqué. L’entraîneur que je suis aimerait pouvoir compter sur un buteur d’exception pour les soirs où nous sommes moins bien. Un gars qui puisse planter en contre et nous offrir la victoire… Mais il faut être réaliste, et je le suis. Chez nous, personne ne vit du foot. Les joueurs ont des indemnités de déplacement, et des primes. Mais avoir un cador, je le répète, ferait du bien à tout le monde. Ca boosterait le groupe, le collectif. Mais voilà, on fait avec nos moyens. On est un club familial, un peu comme Collex-Bossy. On a une ambiance, un état d’esprit. Ca a fonctionné comme ça depuis le début, les joueurs ont une fidélité incroyable à ce club, et on va tout faire pour que ce soit le cas à l’avenir. On met tout ce qu’on peut à leur disposition et on fait tout pour qu’ils se sentent bien chez nous. Après, on n’est « qu’en » 1re ligue Classic, il ne faut pas l’oublier.

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