Trois questions à… Jordi Peracaula

« Ah bon, l’information est parue sur le site de La Côte? Vous me l’apprenez, mais oui, je confirme, je suis bien le nouvel entraîneur d’Amical Saint-Prex ». Jordi Peracaula a été un peu surpris par le coup de téléphone, lundi après-midi, mais oui, le quotidien lémanique a bien sorti l’info: Mario Astolfi n’est plus l’entraîneur du club de Saint-Prex, actuel 1er ex-eaquo du groupe 4 de 3e ligue. Les relations entre l’entraîneur et ses joueurs n’étaient pas au beau fixe, comme nous avions pu le constater il y a quelques jours.

Mais les choses se sont accélérées ces derniers temps, jusqu’au licenciement de l’entraîneur aujourd’hui. Sur le site internet de La Côte, le président Stéphane Porzi a parlé d’un « choix qui n’a pas été fait de gaieté de coeur ». Mario Astolfi, lui, a parlé notamment d’une « cabale de joueurs incompétents à qui on a donné trop d’importance ».

Place donc à Jordi Peracaula, le très sympathique ancien entraîneur et d’Echichens (2e ligue), lui aussi démis de ses fonctions cette saison. A deux matches de la fin du premier tour, il a en effet été prié de quitter le club, afin de créer un « électro-choc », qui a d’ailleurs eu lieu, puisqu’Echichens est de retour dans la lutte pour le maintien. Le choix de se séparer de lui n’avait pas fait plaisir au président d’Echichens, Manuel Choffat, mais il avait été fait. Cet entraîneur compétent et porté sur le beau jeu méritait une deuxième chance, que lui a offerte Saint-Prex.

Jordi Peracaula, quelle surprise de vous retrouver sur le banc d’Amical Saint-Prex, alors que le club est leader!

Oui… Je ne sais pas ce qui s’est passé avec Mario Astolfi et ce n’est bien sûr pas à moi de le commenter. J’ai lu dans les journaux et sur votre site qu’il y avait un souci avec les joueurs, mais je ne sais pas exactement de quoi il ressort. Je vais avoir un premier contact avec les joueurs mardi, et je me ferai une idée par moi-même. Je vais venir avec mes convictions, mais ce que je sais, c’est que Saint-Prex est un club que j’apprécie. Il s’agit d’une institution, un club plus que centenaire, qui a une bonne image. J’ai toujours aimé jouer contre Saint-Prex, alors, quand le contact a été établi aujourd’hui, j’ai répondu que j’étais d’accord. Je discute depuis un moment avec le président, mais on parlait de tout et de rien, absolument pas de reprendre l’équipe tout de suite. Alors aujourd’hui, oui, c’était une surprise.

Amical Saint-Prex est leader avec Bottens, un point devant Iliria Payerne… Il y a forcément un moment où le mot « finales » a été évoqué, non?

Non. Peut-être qu’on en parlera mardi, ou plus tard, mais pour l’heure, non, ce mot n’a pas été prononcé. Tout ce qu’on m’a dit, c’est qu’il n’y avait pas d’objectif pour la fin de la saison. Après, je vais utiliser un discours d’entraîneur, mais on va voir match après match, vous connaissez la formule…

Le terrain vous manquait, quelques mois après votre éviction d’Echichens?

Ah oui. Clairement. Le foot me manquait, entraîner me manquait, tout me manquait. Je n’avais pas véritablement arrêté, puisque je donnais un coup de main à un ami avec les B1 de Foot Région Morges, mais je suis très heureux de « replonger » aussi vite. C’était dur à vivre, je ne m’en cache pas.

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