Sacha Margairaz: «YS est sur une pente ascendante»

Yverdon est actuellement sous la neige, comme tout le canton, mais ses footballeurs peuvent se réjouir: dans quelques jours, ils s’envoleront pour Marrakech, où les attend un camp d’entraînement d’une semaine. Avant cela, il faut bien travailler et Sacha Margairaz montre l’exemple. A 34 ans, il est toujours impeccable physiquement et est l’un des leaders d’YS, sur et en dehors du terrain. Egalement actif dans le marketing du club nord-vaudois, il se réjouit de constater le regain de vitalité d’Yverdon Sport, sur et en-dehors du terrain. Le point avec lui, à un peu plus d’un mois de la reprise sur le terrain du FC Naters.

Sacha, sympa ces entraînements sous la neige?

Ca pourrait aller mieux (rires). Non, sincèrement, ça va, il faut passer par là et les conditions sont les mêmes pour tous les clubs du canton, je crois! Il y a une bonne ambiance dans l’équipe, on a eu du plaisir à se retrouver pour la préparation et on travaille avec une seule idée en tête: être prêt à Naters le 8 mars pour ce qui s’annonce déjà comme une belle bataille.

Vous avez un effectif réduit, ce qui était déjà le cas au premier tour. Depuis, Aziz Demiri est parti et seul l’attaquant argentin Matias Chavarria est arrivé. Ca ne vous inquiète pas?

Non, pas du tout. J’ai entière confiance dans la qualité du groupe. C’est vrai que nous sommes peu, mais les quinze joueurs que nous sommes peuvent apporter quelque chose et nous sommes tous polyvalents, donc on couvre plusieurs postes. C’est sûr que je ne serais pas surpris si un ou deux joueurs arrivaient dans les prochains jours ou les prochaines semaines, mais il y a déjà largement de quoi bien travailler avec le groupe actuel.

Cela peut-il être un avantage de travailler avec un petit groupe, plutôt que d’être 22 ou 23?

C’est toujours la même chose, on le saura après. Si vous partez à 22 ou 23 et que vous avez cinq blessés, vous avez bien fait. Et si vous êtes 16, mais que vous n’avez aucun blessé et que tout le monde est au top, vous aurez eu raison aussi! De nouveau, le contingent actuel d’YS me convient bien et est tout à fait capable d’aller atteindre les finales et de monter, ce qui est l’objectif du président.

Pas celui des joueurs?

Ah si, bien sûr! C’est l’objectif de tout le monde, des joueurs, de l’entraîneur, du président. On veut déjà aller accrocher les finales et ensuite monter.

Mais quand même, il vous manque un ou deux joueurs, non? On parle d’Ange Nsilu, d’un milieu de terrain…

Ce n’est pas à moi de commenter cela. Comme je vous l’ai dit, je ne serais pas surpris si un ou deux joueurs arrivaient, mais l’effectif actuel est de qualité. Si nous sommes deuxièmes à la trêve, quelque part, c’est qu’on l’a mérité, non?

Vous avez été surpris de vous retrouver à cette place, d’ailleurs?

Non, on savait qu’on avait les joueurs pour, sincèrement. Après, il faut y rester et je pense que les deux premiers matches, à Naters et face à Echallens, seront déterminants. Ce seront deux très bons indicateurs. Si on est forts sur ces deux matches…

Vous qui oeuvrez également pour le marketing du club, vous ressentez le regain d’intérêt autour du club?

Oui, vraiment, c’est indéniable! YS est vraiment sur une phase ascendante, sur le terrain comme en dehors, et cela me réjouit. Je le vois en allant parler avec des partenaires, avec les sponsors. On a besoin d’eux, on doit être soutenu par les entreprises de la région et je constate que c’est de plus en plus le cas.

Vous avez joué en Super League, en 2e ligue, en 4e ligue… Vous avez encore du plaisir à courir sous la neige?

Mais bien sûr! Bon, comme tout le monde, il faut se motiver un peu, mais j’ai la flamme, comme toujours! Si je suis venu à Yverdon, c’est pour boucler la boucle et aider les jeunes à progresser, tout en faisant grandir ce club. Rien n’a changé, je suis toujours à fond et je vais tout faire pour qu’YS atteigne ses objectifs, à court et à moyen terme.

Un dernier mot pour finir: travailler avec Vittorio Bevilacqua au quotidien, c’est comment?

C’est… explosif (rires)! C’est un passionné, un fou de football, un entraîneur qui vous transmet sa passion. Si on est deuxième aujourd’hui, c’est grâce à lui, je n’ai pas peur de le dire. On a tous le même objectif et lui est le maître du bateau. Il va nous amener jusqu’en finales, j’en suis convaincu.

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