Michel Tachet retrouve le plaisir de la victoire

L’entraîneur de la II du Stade Nyonnais a vécu un début d’année 2015 cauchemardesque, entre la relégation de son équipe et la situation générale du club de Colovray. Mais tout va mieux! Aujourd’hui en 3e ligue, son équipe a débuté le championnat avec neuf points en trois matches et Michel Tachet a reçu du soutien, lui qui a désormais pris un peu de hauteur, puisqu’Antonio Rodrigues et Bruno Gorret sont désormais les entraîneurs principaux. Le point avant un joli déplacement dimanche à Saint-Prex, à 16h.

 

Michel, vous êtes passé de l’enfer au paradis, là!

C’est un peu extrême comme façon de présenter les choses (rires)! Disons que quand on gagne, c’est plus facile, oui. On a une équipe vraiment intéressante, jeune, à l’écoute. Oui, j’ai un peu plus le sourire qu’il y a quelques mois, je crois que c’est normal.

Le Stade Nyonnais va bien? On veut dire: hors du terrain?

Oui, on avance petit à petit. Il y a beaucoup de choses à régler et on ne manque pas de travail, mais on va dans la bonne direction. Je ne vous cache pas que le chantier est grand.

Dimanche, il y a ce match à Saint-Prex, une équipe redoutable, qui est deux points derrière vous…

Oui, on s’en réjouit! Les jeunes ont besoin de ce genre de matches pour progresser et on ne se met aucune pression. Italia, Turc, Saint-Prex… Pour nous, c’est juste du bonus et des occasions de montrer ce que l’on sait faire! Là, on pense qu’il y aura du monde, un super adversaire: on veut défendre nos couleurs avec fierté.

Neuf points en trois matches, ça doit quand même vous donner des idées, non?

Pas plus que ça. Franchement, on ne peut pas dire qu’on va monter avec une équipe aussi jeune. Notre défense est née intégralement entre 1997, 98 et 99! L’idée, comme vous dites, c’est plutôt de monter l’an prochain. Ca oui, on ne s’en cache pas, on prépare l’équipe pour cela. Cette saison, c’est plus une saison d’apprentissage.

Votre équipe est encore rajeunie par rapport à l’année dernière, c’est juste?

Oui, on a une moyenne d’âge de 17 ans. En fait, ce sont les B Inter du groupement avec Crans, Prangins et Gingins. En l’occurrence, eux, ils étaient à Crans. Du coup, ils ont une bonne formation, ils sont très nombreux à être passés par Team Vaud ou Team La Côte et il n’y a pas besoin de leur apprendre les gestes ou de leur répéter les choses. J’ai vraiment du plaisir à travailler avec eux, ils sont à l’écoute et ils ont encore très faim.

A 18 ans, c’est normal, non?

Oui, mais ce n’est pas forcément donné à tout le monde. Là, ils appliquent les consignes, ils sont sérieux et ils savent qu’ils sont suivis par l’entraîneur de la première équipe. Cette II, elle doit servir exclusivement à ça! Sébastien Bichard et moi parlons beaucoup et on a vraiment envie que ces jeunes soient les prochains à rejoindre la première équipe. Evidemment pas tous, mais chacun a sa chance. Du coup, oui, c’est motivant pour eux et pour moi.

Vous, désormais, vous êtes au comité…

Oui, et j’ai pris un peu de recul avec cette II, puisqu’il y a deux entraîneurs officiels, Antonio Rodrigues et Bruno Gorret. En fait, ils avaient cette équipe à Crans et l’ont suivie, tout simplement. Moi, je fais office de « team-manager », ou appelez-le comme vous voulez. On travaille les trois, mais ils sont officiellement les entraîneurs.

Ca ne vous frustre pas?

Mon Dieu, non! J’avais moi-même demandé à prendre un peu de recul dans la gestion au quotidien. La saison dernière a été compliquée pour moi, avec tout ce qui s’est passé, et je suis très heureux dans mon rôle actuel. En plus, je suis avec Sébastien Bichard la semaine, donc je suis bien occupé, merci (rires)!

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