Micael Martins retrouve Bavois

Le FC Bavois a repris l’entraînement lundi avec exactement le même groupe que celui ayant terminé l’année 2015. Le FCB joue la carte de la stabilité, n’ayant aucun départ notable à enregistrer. En fait, il n’y avait qu’une seule nouveauté aux Peupliers lundi: le retour de Micael Martins. Evidemment, il n’est pas un inconnu à Bavois, puisqu’il y jouait il y a exactement une année, avant de partir à Azzurri en même temps qu’Ayoub Rachane. Ce double transfert avait fait un certain bruit il y a douze mois, le club lausannois et le FCB n’étant pas les meilleurs amis du monde, en plus d’être concurrents. Alors, forcément, quand l’un des deux vient chercher deux titulaires chez l’autre, tout ne peut pas bien se passer.

Une valeur sûre de 1re ligue

Cette fois, le retour de Micael Martins s’est fait un peu plus dans la discrétion. Les deux présidents Antonio D’Attoli et Jean-Michel Viquerat ne se sont pas vus, tout ayant été réglé un échelon plus bas entre les deux directeurs sportifs Christian Federici et Patrick Muller. Les deux hommes ont mangé ensemble jeudi et finalisé les documents, officialisant le retour de Martins aux Peupliers. Âgé de 27 ans, l’ailier est une valeur sûre de 1re ligue, lui qui a été bon à peu près partout où il est passé depuis son départ d’Yverdon, où il n’a jamais vraiment eu sa chance avec la première équipe, alors en Challenge League. Depuis, entre Le Mont, Echallens, Bavois et Azzurri, il a toujours « fait le boulot » sur son côté droit, faisant parler sa vitesse.

Tout simplement heureux de retrouver Bavois

Alors, bien sûr, Antonio D’Attoli n’a pas pris ce départ avec le sourire. « Il ne me faut pas me faire croire qu’il cherche le défi sportif en partant à Bavois. J’ai déjà parlé à l’équipe cette semaine, parce qu’ils m’ont demandé pourquoi on laissait partir un joueur comme lui, avec toutes ses qualités. » Pas de quoi perturber Micael Martins, croisé avant l’entraînement de jeudi: « Je n’ai rien à dire et je ne veux surtout pas répondre à des polémiques inutiles. J’ai eu du plaisir à Azzurri, mais je suis heureux de retrouver le FC Bavois, un club où je me suis toujours senti bien, avec de nombreux amis comme Nezir Kurtic, Muamer Zeneli et tous les autres. Je peux juste vous dire que si j’avais choisi l’argent, je n’aurais pas signé ici. Voilà. Ce choix n’a rien à voir avec l’aspect financier. »

Pas d’avant-centre en vue finalement

Bekim Uka, lui, se réjouit d’accueillir un élément de la qualité de Mica Martins dans son collectif, même si Bavois a de plus en plus d’ailiers désormais. Il faudra faire un choix, et l’on pensait au départ que le recrutement du FCB irait plus dans le sens d’un avant-centre. C’était la tendance avant Noël, et des recherches ont été effectuées en ce sens, sans succès. Les dirigeants du FC Bavois avaient toujours été clairs: un cador ou rien. Le groupe en lui-même est suffisamment fort et étoffé pour ne pas devoir « prendre pour prendre ». Alors, ce « gros numéro 9 » n’ayant pas été trouvé, le mercato ne devrait plus bouger. La bonne nouvelle de la reprise? Omar Bellagra et Jonathan Caeiro, deux joueurs de talent pas épargnés par les blessures ces dernières années, sont là, faisant pleinement partie du groupe. « Sauf surprise, on ne va plus bouger », prévient d’ailleurs Patrick Muller. D’autant que Martins peut dépanner dans l’axe, le cas échéant, lui qui a déjà joué à ce poste dans sa carrière.

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