La II d’Yverdon puissance… douze!

Pauvre FC Nord-Gros-de-Vaud! Les hommes de Pascal Wegmüller se sont fait laminer jeudi soir au Stade Municipal par un FC Yverdon Sport II sans pitié. Le score? 12-2, avec un quadruplé de Dario Patricelli, mais aussi beaucoup de buts venant de joueurs différents! Forcément, on a souhaité en savoir plus et on a appelé Walter Späni, successeur d’Alex Souissi à la tête de cette jeune équipe. La place de finaliste est largement accessible dans ce groupe 5 de 4e ligue, même si Echallens Région II et le Desportiva Avenches ont un peu d’avance à la trêve.

Walter Späni, 12-2, voilà un joli score!

Oui, et c’est fou de se dire que c’est un minimum…

A ce point-là?

Je vous assure. On a pris le premier but d’entrée, à la première minute, sur un joli coup-franc à seize mètres, bien brossé par leur joueur. Mais après, on a mené 4-1, puis 4-2 et 5-2 à la mi-temps.

Et en deuxième période, la tempête de buts…

Oui, c’était à sens unique, mais on aurait pu en mettre dix lors de chaque mi-temps, sans exagérer. Vous savez comment c’est, à la fin les joueurs arrivent devant le but, ils jouent trop facile, ils font une petite pichenette… La jeunesse (sourire). Mais je ne vais pas montrer négatif, on a bien joué, on a gagné et notre nouveau système, en 3-5-2, a été bien assimilé. Nos défenseurs ont même marqué!

Avec ce succès, vous revenez tout près des places de finalistes…

Oui, surtout qu’on a un match en retard, à jouer à Thierrens III, qui est dernier. On jouera au printemps, et avec une victoire là-bas, sans prétention aucune, on serait à un point du Desportiva Avenches avant de commencer le deuxième tour. Tout est possible et c’est sûr qu’avec le potentiel qu’il y a dans notre équipe, on a cet objectif-là.

Justement, on a été un peu étonné de vous voir là, en 4e ligue…

Ah bon?

Oui, sincèrement. Vous avez quitté Donneloye cet été, avant cela vous entraîniez Bavois II, toujours en 2e ligue… Franchement, si ce n’était pas Yverdon Sport, vous auriez signé en 4e ligue?

Le fait que ce soit Yverdon a joué un rôle, c’est sûr. Vous avez raison de poser la question, je n’aurais peut-être pas été ailleurs. Mais là, comme je suis également directeur technique des filles, c’est idéal. Je suis déjà sur place, c’est pratique. J’arrive un peu plus tôt, je regarde les entraînements des équipes féminines, je prépare le mien… Je vais vous dire, je ne cherchais pas forcément quelque chose. Mais quand YS a pris la décision de se séparer de l’ancien entraîneur, ils n’avaient pas vraiment anticipé la succession. Il y a eu Bruno Vialatte, un peu Alain Béguin, et puis le président m’a demandé si cela m’intéressait. J’ai tout évalué, et j’ai décidé d’accepter le challenge.

On dit cette équipe un peu difficile à gérer… Vous confirmez?

Non. Tout se passe bien, il y a un super état d’esprit, et beaucoup de qualités individuelles. Il fallait amener un peu de discipline et de rigueur, c’est tout. Franchement, tout se passe bien, et on a tout pour atteindre les finales. On va essayer de se renforcer un peu cet hiver, pour se donner encore plus de chances d’y arriver.

Avec des joueurs confirmés?

Peut-être… On va aussi peut-être faire monter quelques juniors. Les A n’ont juste pas réussi à monter en Inter, c’est peut-être le moment d’en intégrer quelques-uns.

A long terme, cette II doit-elle devenir vraiment la réserve d’Yverdon Sport?

Oui, mais pour cela, il faudrait être en tout cas en 2e ligue. On en est loin, et il ne faut pas se leurrer, la 4e ligue c’est compliqué! Ce n’est plus la 4e ligue d’il y a dix ans, j’ai été très surpris de la qualité de jeu des équipes. On espère monter, et je dirais qu’un objectif raisonnable à court terme est de s’installer en 3e ligue.

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