Jérémy Manière: «Forcément, c’est encore plus beau»

Le défenseur vallorbier est de retour dans le canton de Vaud! Parti d’Yverdon en 2011, pour découvrir la Super League à Thoune, il a ensuite découvert Bienne depuis 2013. Le LS lui a proposé de le rappeler ce week-end, poursuivant son opération de « rapatriement » des talents cantonaux. A 24 ans, Jérémy Manière va donc porter le maillot du LS pour la première fois, dans un effectif que ce vrai passionné de football connaît parfaitement. Interview après son premier entraînement de 2016 avec le Lausanne-Sport, lundi, quelques heures après avoir signé un contrat jusqu’en juin 2017, avec option pour une année supplémentaire.

Jérémy, Bienne est en camp d’entraînement en Turquie depuis quelques jours, mais est parti sans vous. Tout était déjà bouclé depuis longtemps avec le LS alors?

Non, non, pas du tout. J’avais deux examens importants à l’Université, c’était prévu que je rejoigne le FC Bienne le dimanche. J’avais mon vol, tout était prêt, mais les discussions avec Lausanne se sont accélérées ce week-end. J’ai signé lundi, mais dimanche tout était déjà clair, les dirigeants du LS avaient appelé ceux de Bienne, et cela ne servait à rien que je parte en camp.

Vous vous êtes donc entraîné ce lundi déjà. Tout s’est bien passé?

Oui, mis à part le froid (rires). On a fait une bonne séance, rien à signaler.

A l’Université, vous en êtes où?

J’ai terminé deux années de mn Bachelor. Il devrait m’en rester une, normalement, mais j’ai pas mal de crédits à rattraper. On verra, mais ça risque de faire juste en seulement une année. Il faudra voir comment on s’arrange avec le LS avec les jours obligatoires à l’Uni, ce sont des détails encore à régler, mais il n’y aura pas de souci. Pour les trajets non plus, même si ce sont quelques kilomètres en plus.

Vous rejoignez une équipe très compétitive, qui plus est en cours de championnat…

Oui, et le coach Fabio Celestini a été très clair avec moi: il a une équipe qui tourne bien et je devrai m’y intégrer du mieux possible. Je ne pars pas comme titulaire, mais il y a des places à prendre à force de travail. Les choses sont claires et le fait que j’aie signé un contrat d’une année et demie, avec option pour une année supplémentaire, me prouve qu’on compte sur moi pour le moyen terme, que ce soit comme défenseur central ou comme latéral.

Vous savez déjà votre numéro de maillot?

J’aurai le 24. Il n’a pas de signification particulière, c’est un peu par défaut. Aucun souci pour moi.

Au-delà de la concurrence, réelle, vous arrivez surtout dans un effectif dont vous connaissez de nombreux joueurs. Cela a pesé dans votre décision?

Forcément, c’est encore plus beau. J’ai été formé à Team Vaud avec Nicolas Gétaz, on s’entend parfaitement, mais je connais aussi très bien Numa Lavanchy, même s’il est plus jeune. Alex Pasche, cela fait dix ans que l’on se connaît, on est même partis en vacances ensemble. Je pourrais tous vous les citer, j’ai vraiment beaucoup d’amis dans ce groupe, ce qui rend mon retour encore plus sympa à mes yeux.

Et il y a Dany Da Silva, qui est Vallorbier comme vous!

Dany, on se connaît depuis tout petit! Il avait trois ou quatre ans, il allait dans les buts avec sa gourde remplie… de lait! Je vous assure que c’est vrai! On est d’excellents amis et je suis très content de le retrouver au LS aujourd’hui, dans le club-phare du canton.

C’est vrai que vous êtes du Nord-vaudois, mais que vous avez toujours supporté le LS plutôt que pour Yverdon..

Exactement. On allait voir les matches à la Pontaise avec Dany, on a toujours vibré pour Lausanne. Les années 2000 avec les Coupe d’Europe, les matches face au FC Nantes, c’était quelque chose. C’est vrai que le LS est le club que je supporte depuis tout petit. Même quand je jouais à Yverdon, en Challenge League, je suivais les résultats de près.

D’ailleurs, mercredi, pour votre premier match en bleu, vous allez affronter YS en match amical, à 19h30 à Vidy…

C’est sympa, non? C’est amusant de commencer ainsi, je trouve.

Quand vous êtes parti d’Yverdon en direction du FC Thoune, la progression était logique: découvrir la Super League. Signer au LS maintenant, c’est aussi un moyen de retrouver la première division, peut-être?

Mais complètement! Je rejoins le leader de Challenge League, un club qui a tous les atouts pour jouer la montée. Bien sûr que j’y pense.

Vous qui avez affronté aussi bien le LS que Wil, vous avez bien une idée sur qui est le plus fort, non? 

Bon, les effectifs vont changer un peu, bien sûr, mais au premier tour, c’est clairement Lausanne qui m’a le plus impressionné dans le jeu. On sentait un collectif bien en place, un jeu maîtrisé et une volonté claire de jouer au ballon. Wil mise plus sur ses individualités, dont André Santos notamment, alors que le jeu du LS est bien plus posé. Cela me convient d’ailleurs très bien, puisque je ne suis pas un défenseur de deux mètres et de 100 kilos, comme vous l’avez remarqué (rires). J’aime bien quand ça joue au ballon, ce qui est le cas de ce Lausanne-Sport.

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