« J’ai senti que Nyon me voulait vraiment »

Rencontré dans un café à la gare de Morges, Sonny Kok, qui vient de signer un contrat de 1 an et demi avec le Stade Nyonnais, avait le sourire, mais également une pointe d’émotion au moment d’évoquer son départ du Stade Lausanne.

Sonny, comment s’est déroulé ton transfert ?

Stade Nyonnais m’avait déjà contacté cet été. J’avais, cependant, promis au Stade Lausanne de rester les six premiers mois après la montée. Ensuite, Nyon a continué à prendre régulièrement de mes nouvelles. J’ai senti que Nyon me voulait vraiment, ce qui a facilité mon choix.

As-tu eu d’autres offres ?

Oui, Yverdon m’a également contacté, mais je n’ai pas senti le même feeling.

Est-ce que tu as eu des contacts plus haut ?

Franchement, je m’attendais à une offre, même pour un test en Challenge League. J’avais envie de prouver ma vraie valeur, mais je n’ai rien eu. D’ailleurs, j’attends toujours l’offre de Neuchâtel Xamax (rires).

Te voilà maintenant un joueur de Colovray avec une mission claire : la promotion. Te sens-tu prêt ?

Oui bien sûr. Je vais devoir travailler dur, mais je n’ai pas peur, c’est dans mon caractère. Si je vais jouer ? Rien n’est sûr dans le foot. Je vais être sérieux, ne pas rester sur mes qualités. Je me sens très bien et c’est clair que je ne suis pas venu faire du banc.

De plus, Nyon ressemble à une équipe professionnelle…

… Oui, le club est parfaitement structuré et les infrastructures sont vraiment bien. Nyon m’a parfaitement intégré dans le groupe et j’ai compris tout de suite ce que l’on attendait de moi.

C’est-à-dire ?

Une parfaite intégration et surtout que je plante des buts (sourire).

Tu quittes Stade Lausanne avec beaucoup de très beaux souvenirs en tête, pas trop de regrets ?

Non, car j’ai vécu d’incroyables moments avec la promotion cet été, la victoire en Coupe de Suisse contre Sion. Ça va me rester toute la vie. J’ai cependant senti que c’était la fin d’un cycle. Je ne voulais pas me sentir frustré en ne visant que le maintien. Je suis sûr que l’équipe va rester en Promotion League, elle a les moyens et les joueurs pour.

Début 2016, tu es arrivé au Stade Lausanne en ayant tout à prouver…

… Oui c’est sûr. Je devais montrer ce que je savais faire. Je voudrais dire merci à toutes les personnes que j’ai côtoyées durant mes 18 mois dans le club. C’était une très belle expérience qui m’a permis d’en être là où j’en suis. Je pars avec le sentiment du travail accompli.

Tout le monde connaît dorénavant les ambitions du Stade Nyonnais, quelles sont les tiennes ?

J’ai envie de prendre du plaisir et servir le collectif. J’ai 27 ans, je suis devenu mature, je sais dorénavant ce que je veux dans la vie. Je viens de créer ma société de services dans le jardinage et le nettoyage, Waki Immo. Ma vie est équilibrée, ma force est dans ma stabilité. Le football est dorénavant mon petit plaisir.

En 2015, tu avais dit stop au football professionnel en retournant en 3e ligue au FC Chêne Aubonne…

… Oui, j’étais déçu du foot à ce moment-là. J’ai finalement retrouvé cette notion de plaisir. Ce n’était pas facile de devoir porter une équipe, de redescendre de plusieurs divisions afin de faire la différence. J’ai réussi et je lance le défi à quiconque de faire ce que j’ai fait et surtout de revenir au niveau qui est le mien actuellement.

Crois-tu en la promotion du Stade Nyonnais ?

Oui, nous n’avons que deux points de retard sur Kriens. Les dirigeants pensent déjà à l’avenir et ont créé un bon groupe en vue d’une éventuelle montée. Nous en avons les moyens, mais cela reste du foot et toutes les équipes vont nous attendre au tournant.

 

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