Grandson, la transition réussie

« Franchement, je trouve mes vieux vraiment admirables. Ils ont accueilli ces gamins comme il le fallait et cela nous permet d’avancer. Ils assurent la transition à la perfection. » Carlos Rangel avait une petite crainte cet été, à l’heure d’accueillir une demi-douzaine de juniors A inter d’Yverdon. Le FC Grandson-Tuileries n’est évidemment pas allé se servir dans les rangs du grand club voisin: ces joueurs-là, pour leur grande majorité, venaient du FCGT et sont donc simplement retournés dans leur club d’origine après leur formation. Ils s’appellent Simon von Sury d’Aspremont, Michel Gavin Teukam, Cédric Martin, Thibault Roulet et Stan Cometta, et ils ont tous eu du temps de jeu en 2e ligue cette saison.  Les deux premiers, qui ont marqué respectivement 3 et 4 buts (Michel Gavin Teukam est le meilleur buteur du FCGT depuis le début de la saison!), ont un petit peu d’avance, mais c’est le tableau d’ensemble qu’il faut regarder. Et il est réjouissant.

Les anciens acceptent parfaitement la concurrence

En tout cas, Carlos Rangel a le sourire. « Pourquoi je ne l’aurais pas? J’aime bien ce que montrent les gamins et, je le répète, j’aime beaucoup ce que montrent les anciens. Ce n’est jamais facile à accepter qu’un jeune te prenne ta place, mais tout le monde réagit bien. Je prends un gars comme Blaise Cometta, qui a dû s’asseoir sur le banc lors d’un match. Il m’a dit: « Coach, il n’y a pas de problème. Les jeunes jouent et ils sont bons. J’accepte. » Ce qui ne veut pas dire qu’il ne veut pas récupérer sa place, mais la concurrence est saine », continue le Colombien, qui met une grande valeur sur l’entraînement.

Des entraînements le samedi matin, maintenant

Avec lui, c’est sûr, bien s’entraîner est une garantie de jouer. Et le FCGT, désormais, s’entraîne trois fois par semaine, dont le samedi matin. « C’est un moment parfait, où on est moins stressé. Les gars arrivent avec le sourire, pas comme après une journée de boulot parfois. On fait les balles arrêtées, la tactique, un peu de vitesse au début. Et après, on peut manger ensemble », explique Carlos Rangel, pas mécontent de son coup. Et le mieux, c’est que ça marche, puisque le FCGT est deuxième du groupe 1 de 2e ligue après huit journées.

Trois bons transferts un peu inattendus

Les cadres sont toujours là, bien sûr, comme Nicolas Jaccard aux buts, Julien Fantoli, Vincent Pointet, Joao Monteiro, Renato Provenzano et Luca Scalia. « Et on a accueilli trois nouveaux joueurs d’expérience, qui font un bien fou. Les gamins, c’est très bien, mais on ne pouvait pas partir qu’avec eux. Joan Hill est arrivé de Bavois, Daniel De Carvalho de Neuchâtel et Adrian Bud est un très bon attaquant roumain, qui est arrivé dans le Nord vaudois par sa femme, handballeuse à bon niveau à Yverdon. Ces trois joueurs-là sont la transition parfaite entre les cadres déjà en place et les gamins », continue le coach colombien.

Une moyenne d’âge passée de 28 à 24 ans

Alors, après huit journées, et avant de défier le redoutable FC Champvent ce dimanche (14h30), le FCGT compte 58% des points, une statistique qui tient à coeur à Carlos Rangel. « Avec 30% des points, tu es sauvé. Et avec 70%, tu es finalistes », prédit-il. Pour l’instant, il est bien plus proche d’un chiffre que de l’autre. Pour autant, pas question de se mettre la pression. « Et moi, vous commencez à me connaître: on ne parle pas d’objectif, jamais. On joue au football, on fait les efforts et on regarde où ça nous mène. » Pour l’instant, assez haut. Et vu la moyenne d’âge de l’équipe, assez longtemps. « Mon équipe, l’an dernier, avait une moyenne d’âge de 28 ans. Aujourd’hui, elle est de 24 », confirme le technicien. Ce chiffre-là aussi, il l’aime assez.

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