Chadrac Akolo: «Sincèrement, je ne pensais pas que c’était faisable»

« Chadrac? Il est très explosif, notamment dans les petits périmètres. Il a du potentiel, c’est certain, mais il doit évidemment encore travailler. Beaucoup travailler. » Didier Tholot sait de quoi il parle quand il évoque les qualités de ses attaquants, avec son passé de buteur aux Girondins de Bordeaux notamment (119 buts en 462 matches professionnels au total). On a donc tendance à le croire lorsqu’il parle des possibilités d’un jeune talent.

A tout juste 20 ans (il vient de les fêter le 1er avril), le Congolais, qui a débuté au FC Bex, est conscient d’avoir une marge de progression. Sous contrat jusqu’en 2019, il a déjà onze apparitions en Super League à son actif.

Interview, trois jours avant la demi-finale de Coupe de Suisse à Zurich, à laquelle il espère bien participer.

Chadrac, savez-vous déjà si vous serez dans le groupe pour la demi-finale?

Non, l’entraîneur n’a pas encore annoncé qui viendra. On part dimanche à 14h, donc on saura d’ici-là! J’espère en être, bien sûr.

Vous jouez un peu moins avec Didier Tholot qu’en fin d’année dernière. Comment le vivez-vous?

Je ne me prends surtout pas la tête avec ça. Le staff me parle, me dit que je vais avoir ma chance, que je suis dans la bonne direction. Pas de problème pour moi, je travaille et je fais tout pour être sur le terrain.

Durant la trêve internationale, vous êtes allé deux fois avec les M21. Dans quel état d’esprit?

Avec l’envie d’être dans les meilleurs. Ça s’est bien passé les deux fois, et je sais que je n’ai pas le choix: je dois être bon, montrer que ma place est avec la première équipe.

Quelle importance attachez-vous à vos statistiques? Quand vous jouez avec les M21 ou la première équipe, vous vous dites: « Je dois absolument marquer » ou la performance d’ensemble compte-t-elle plus à vos yeux?

C’est une bonne question (rires). En fait, je dois avouer que c’est un peu différent. Je n’aimerais pas que mes propos soient mal interprétés, mais quand je suis avec les M21, je pense un peu plus aux chiffres. Je me dis que je dois absolument marquer et ça se passe plutôt bien pour moi à ce niveau. J’en suis à 10 ou 11 buts avec les M21. Avec la première, quand j’entre en fin de match, je suis plus attentif à la performance d’ensemble, à amener un plus à l’équipe. C’est normal, je pense.

Quels souvenirs gardez-vous de la victoire en Coupe de Suisse 2013 avec Sion M18?

Pffff, c’était énorme! On était pas forcément au mieux au championnat. Bon, on peut le dire, c’était une saison compliquée. Et là, face à un Servette FC en grande forme, on gagne avec la manière. Encore maintenant, ce sont des sentiments géniaux. Une grosse émotion.

C’était la magie de la coupe valaisanne?

Vous pouvez sourire, mais oui. Vraiment. J’ai ressenti cela. Moi qui venais de Kinshasa, puis du canton de Vaud, je n’étais pas du tout au courant de cette spécialité. On m’en a parlé avant la finale et j’ai compris. Oui, il existe la magie de la Coupe en Valais.

Quand Blaise Piffaretti vous repère à Bex et que vous arrivez à Sion, vous pensiez arriver en première équipe?

Sincèrement, je ne pensais pas que c’était faisable. Voilà, je suis honnête. Là, je vis un rêve éveillé, mais je suis conscient de ma chance. J’ai une énorme envie.

Vous êtes venu directement de Bex à Sion, c’est juste?

Non.

Comment ça, non?

Ah, vous ne savez pas tout, hein (rires)! Non, en fait je suis parti en essai au FC Bâle pendant un moment, puis je suis revenu à Bex. De là, je suis parti à Sion en 2013.

Vous retournez encore souvent à Bex?

Ah oui! Je vais voir le plus de matches possibles!

Vous connaissez toute l’équipe?

Oui, bien sûr. Je parle souvent avec Julio Tejeda et ce sont tous mes copains. Berat Gashi… Bon, je ne vais pas tous les citer, mais vous leur demanderez (rires). J’ai beaucoup de plaisir à être avec eux.

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