Antonio Morais est le nouvel entraîneur de l’ES Malley

L’ES Malley (1re ligue Classic) a un nouvel entraîneur depuis quelques jours! Antonio Morais a effectué son retour au Bois-Gentil après un passage à la tête du FC Venoge (3e ligue), lequel cherche donc un entraîneur. Celui qui avait officié comme assistant de Paolo Martelli et de Gabet Chapuisat, en 1re ligue, n’aura pas pour mission de sauver le club lausannois de la relégation, tant celle-ci paraît inéluctable. Il s’agit, déjà, de préparer la saison prochaine en 2e ligue inter. Antonio Morais a donc pris la succession de Nour El Mesbahi et les débuts sont compliqués, en tout cas sur le plan comptable, à l’image de la large défaite à domicile face à Young Boys M21, mercredi (1-8). Les deux prochains matches? Terre Sainte et Le Mont, les deux premiers…

Antonio Morais, tout a été très vite pour ce retour à Malley! N’auriez-vous pas aimé bénéficier d’un peu plus de temps?

Il est vrai que tout s’enchaîne rapidement, mais il en allait de même pour mon prédécesseur, ce sont les circonstances qui veulent ça. Lorsque Didier Mann est parti, après tout ce qu’il a fait pour ce club, il a fallu reconstruire avec le comité juniors. Il était trop tard pour accueillir des renforts, donc on est partis comme ça. Là, quand Malley m’a appelé il y a une semaine et demi, j’ai accepté tout de suite. L’ES, c’est mon club, c’est chez moi, je ne pouvais pas dire non. J’ai été assistant, je reviens comme entraîneur principal. J’étais allé à Venoge parce qu’il y avait un vrai projet, mais lorsque Malley appelle… Là, je vous le concède, ça va vite. A peine un entraînement, et le premier match est déjà arrivé, avant une semaine anglaise très intense!

Le groupe n’est-il pas découragé par toutes ces défaites? Il ne compte que quatre points en dix-neuf matches…

Je savais où je mettais les pieds, mais l’important, ce n’est pas cette saison! Il faut bien la jouer, on sait qu’elle va se terminer par une relégation, bon, ce n’est pas une surprise. Les joueurs ne sont pas abattus. Bien sûr qu’il y a de la nervosité, des petits conflits. C’est évident que la saison est longue. A nous maintenant de tout faire pour préparer la saison prochaine, en 2e ligue inter.

Que manque-t-il à votre équipe pour grappiller quelques points?

De l’expérience et du vécu collectif principalement. Lorsque mes quelques joueurs ayant un peu de bouteille sont absents, il n’y a que des jeunes sur le terrain! La majorité des joueurs sont de 1994 et 1995… Prenez le dernier match, contre Young Boys: on prend un but d’entrée, sur une erreur individuelle. Ensuite, on a deux occasions très nettes, on ne marque pas. Young Boys, avec des joueurs de Super League, est meilleur que nous, bien sûr, mais on tient une mi-temps. On revient à 1-3, en jouant bien! Et après, on prend le quatrième, et on craque complètement… Il y a de la qualité individuelle dans ce groupe, croyez-moi, mais il est clair qu’on est jeunes, très jeunes. Et à ce niveau, ça ne pardonne pas. Même en 2e inter, l’an prochain, il faudra ajouter de l’expérience à cette équipe. Vous savez, avant, il y avait un budget conséquent pour la 1re équipe. Aujourd’hui, c’est zéro franc. Le groupe est composé uniquement de juniors du club, ou d’anciens juniors, qui étaient en 2e ou en 3e ligue. On construit.

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