130 juniors heureux à Crissier

Jo Biasotto s’en rappelle très bien: « Tu étais venu à Crissier pour ton premier match avec le LS! C’était un amical. » Le vice-président du FCC a toujours suivi de près l’actualité du LS, cela ne date pas d’hier. Alors, quand « Le Chat », même en 2015, fait son apparition sur ses terrains, les souvenirs remontent aussitôt. « Le Chat »? Stefan Huber, bien sûr! Celui-ci rigole. A 49 ans, il est affûté comme à 20. Sec, dynamique et, surtout, très sympathique. Le gardien du LS de 1988 à 1993 réfléchit un petit moment et rigole: « Oui, maintenant que tu le dis, c’est vrai. Mon premier match était là en bas. A l’époque, personne n’était connu. Christophe Ohrel, Marc Hottiger, Stéphane Chapuisat… On était des jeunes qui faisaient leur début. Ça me fait un peu penser au LS d’aujourd’hui, d’ailleurs. » Le nouveau Lausanne aura-t-il le même succès que celui du début des années 90? « C’est une autre histoire, mais pourquoi pas? », sourit Stefan Huber dans un français parfait.

Une reconversion dans le marketing

Crissier-camp2Si « Le Chat » était de retour sur les terrains vaudois la semaine dernière, c’est en qualité de patron de la société « Pro Fussballevent ». « Après ma carrière, j’ai pas mal travaillé pour GC, notamment dans le marketing. C’est vraiment le domaine qui m’a attiré pour ma reconversion. Je me suis formé en continu et j’ai apprécié chaque moment, mais j’ai tourné la page avec Grasshopper. Il y a eu trop de changement, trop de choses. Aujourd’hui, je suis pleinement concentré et heureux avec ma nouvelle société. Je suis associé à Bernd Voss, un Allemand, qui voulait implanter ses camps en Suisse mais manquait de contact dans les clubs. » Les contacts, Stefan Huber les a, lui qui a disputé 185 matches pour Bâle, 115 pour le LS et et 54 pour GC, sans oublier ses 16 sélections en équipe nationale. Alors, les camps de football Axpo ont commencé à voir le jour en Suisse.

Une organisation au top

En Suisse romande, seuls deux clubs ont adopté le concept pour l’instant. « Port-Valais, parce que c’est le club de Pierre-André Schürmann, lequel fait partie de notre structure. Et le FC Crissier, pour la deuxième année », détaille le patron. Joseph Biasotto ne peut que s’en féliciter: « C’est vraiment génial. La première année, on avait 70 gamins. Cette année, on a pratiquement doublé, ils sont 130, dont une majorité de juniors du club ou de gamins de Crissier! Ils adorent ça et ce camp est vraiment bien organisé, ce n’est pas juste des matches de foot lancés en l’air comme ça. Il y a une vraie réflexion derrière, avec des ateliers bien définis. Nous, le club, on gère juste l’aspect logistique, comme la cantine pour les enfants. Mais tout ce qui concerne le camp en lui-même est géré par Stefan et son équipe. » Les enfants (de très nombreuses filles sont présentes) rentrent chez eux le soir, mais passent leur journée sur les terrains, encadrés par des entraîneurs de qualité.

Une trentaine de camps dans l’année

Et Stefan Huber est là, donnant de la voix au micro. « Mais bon, je ne peux pas être là tous les jours, nous avons plusieurs camps en même temps. En tout, on en organise une trentaine dans l’année. Je fais le maximum pour tous les visiter. Ce matin, je me suis réveillé vers 5h pour prendre le train, ce n’est pas l’horaire normal », rigole-t-il. A voir son sourire lorsque les jeunes ont couru sur les terrains pour disputer la « mini-Coupe du Monde » du vendredi, chacun avec un drapeau de « leur » équipe nationale, il a plutôt bien supporté le manque de sommeil. Le dernier jour a d’ailleurs été l’occasion d’accueillir un ami, Fabio Celestini. L’entraîneur du LS a gentiment accepté de venir remettre les prix aux gagnants de la Coupe du Monde, un geste très apprécié à Crissier.

Le seul souci du FC Crissier? La météo

« Le Chat » reviendra l’année prochaine, avec toute sa structure et ses équipes. « Jo » Biasotto, lui, s’en réjouit déjà. En fait, le vice-président du FCC a un seul souci: la météo. « L’année dernière, il a beaucoup plu, ce n’était pas agréable. Cette fois, c’est la canicule. Faut un juste milieu, non? »

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