L’affaire du match arrêté entre Iliria Payerne et Bosna Yverdon au tour préliminaire de la Coupe vaudoise a fait passablement de bruit la semaine dernière (lire ici et ici), mais l’ACVF, c’est son rôle, était restée silencieuse. La « Vaudoise » attendait la réunion de la commission de discipline, chaque mardi soir, pour statuer, ce qui a été fait. Sous la direction de Christophe Chaillet, les documents (rapport d’arbitre, rapport de l’inspecteur fair-play, prise de position des deux clubs) ont été étudiés et la commission de discipline a rendu son verdict, lequel peut faire l’objet d’un recours dans les délais légaux.
Iliria a été tenu responsable de l’arrêt du match
Joint mercredi dans la journée, Christophe Chaillet a accepté de nous communiquer les décisions prises par sa commission. Déjà, première nouvelle, Bosna est qualifié pour le tour principal de la Coupe vaudoise, dont le tirage aura lieu ce mercredi soir à Roche. Les Yverdonnois se sont imposés 0-3 par forfait, alors que le score était de 1-1 au moment de l’interruption du match. Cela veut dire, clairement, qu’Iliria a été tenu pour responsable de l’arrêt du match, ce que confirme Christophe Chaillet: « Tout ce que nous avons lu va dans ce sens. » Bosna a donc été confirmé dans le rôle de la victime et Iliria dans celui de l’agresseur, même si Christophe Chaillet, prudent, n’a pas utilisé ces termes. « Il y a une enquête de police qui est en cours, les décisions que nous avons prises mardi ne sont que sportives », explique le président de la commission de discipline.
Iliria ne jouera pas la Coupe jusqu’en 2019
En plus du forfait, Iliria a été exclu de la Coupe vaudoise pour les saisons 2017-2018 et 2018-2019. « Et il leur a été clairement stipulé qu’en cas de nouvel incident d’ici à juin 2019, de nouvelles sanctions, plus lourdes, pourraient être prises », commente Christophe Chaillet. De plus, un membre du club a été suspendu de toutes fonctions pour une durée d’une année. « Mais ce n’est pas un joueur. De ce que nous savons de l’affaire, les joueurs n’ont rien à se reprocher », conclut-il.
